Vladimir Jankélévitch _ Le Paradoxe De La Morale
NOTE :
La pensée représente la problématisation, elle constitue le concept de la cognition elle-même, qui permet de critiquer. Elle précède la disposition morale et elle ne devient vertueuse que lorsqu’elle s’actualise pendant une crise ou un événement. Quant à la morale, elle constitue une prohibition prompte à produire une débauche de vengeance si elle est transgressée. Au demeurant, l’homme moral est l’homme des droits et des devoirs. C’est-à-dire que l’homme des devoirs paraît porteur de la loi morale et des valeurs en général, par ailleurs l’abnégation n’a ni cause ni motivation rationnelle. Ainsi, elle n’avance le choix qu’entre l’amour tout-aimant et la duplicité.
L’essai Le Paradoxe De La Morale, de Vladimir Jankélévitch, n’est pas d’un accès aisé dans la mesure où plusieurs lectures sont essentielles afin d’accéder à un semblant de résumé des théories de l’auteur. Par ailleurs, le texte s’avère abscons à cause de multiples circonlocutions, de plus redondantes, pour une exprimer une thèse. La philosophie de l’auteur s’avère dirigée vers l’action ; c’est-à-dire qu’elle affirme que l’homme peut faire le bien s’il agit et qu’il ne faut pas attendre un contenu à la morale, mais une exigence de l’existence quotidienne.