Les Mille Et Une Nuits
NOTE :
Le Grand Vizir refuse que sa fille, Shéhérazade, rencontre le sultan, puis l’épouse, parce qu’il sait qu’elle aura un sort funeste. Conséquemment, il lui conte une histoire pour qu’elle appréhende l’ampleur de son entêtement. Il lui rapporte le récit d’un laboureur qui possède le don de comprendre le langage des animaux, mais il lui est prohibé de rapporter la teneur des propos entendus, au risque d’en perdre la vie.
Un jour, l’homme surprend la plainte de son bœuf à l’âne au sujet des basses besognes auxquelles on le soumet. Ainsi l’âne lui rétorque qu’il devrait devenir plus retors dans l’intention de s’imposer, sauf que non seulement cela lui coûtera sa peau (dans tous les sens du mot), mais l’âne prendra finalement sa place alors qu’il n’était pas une bête de somme avant de dispenser son conseil.
Subséquemment, le laboureur rit de la situation et sa femme souhaite savoir de quoi il retourne, néanmoins en vain, et ce, malgré sa persistance pénible au point qu’elle recevra des coups pour qu’elle mette fin à sa pression.
Les contes Les Mille Et Une Nuits mettent certes en avant des personnages aussi célèbres que Sinbad et Shéhérazade, cependant ils présentent également les mœurs moyen-orientaux d’une époque, avec ce que cela signifie de révélations concernant les rapports entre les sexes, les relations familiales, de même que les valeurs sociétales portées au pinacle. L’ensemble se laisse lire pendant une centaine de pages, puis la lassitude fait son effet.