Julien Gracq _ Au Château D’Argol
NOTE :
A Argol, Albert rejoint son château où règne la vacuité au sein de vastes espaces. Les subtiles conversations complétées des sémillantes confessions dialoguées avec son ami, Herminien, ne suffisent pas à soulever la pesanteur de l’ambiance, car les deux comparses se sont épris de la même personne, Heide, avec laquelle les échanges s’avèrent dépourvus de préjugés moraux. Une concurrence de cœur vorace au point de consommer leur complicité et de mettre en place les corollaires de la concupiscence.
Julien Gracq a écrit un nombre d’actions modiques dans le roman Au Château d’Argol, mais les émois ainsi que les interactions des principaux protagonistes suffisent à rythmer le récit ; les rebonds résident même dans les stimuli-réponses qui jalonnent leur quotidien. Le reproche premier est que le livre possède des longueurs produisant une lassitude dommageable pour l’attention et l’attachement à l’histoire. D’autre part, aucune pensée ou morale maîtresse n’est mis en perspective ; cela conduit alors à un contenu sans aspérité, c’est-à-dire linéaire.
SOURCE :
Au Château d’Argol, GRACQ Julien