Joseph Roth _ La Crypte Des Capucins
NOTE :
En 1914, François-Ferdinand Von Trotta se ressouvient des atours somptueux de l’empire austro-hongrois et ceux radieux du règne de la famille des Habsbourg ; il se remémore avec une mélancolie affligeante les traditions d’antan, dont les bals, ainsi que les guinguettes, sources de félicité. Seulement cette époque est révolue, subséquemment une ère sombre la supplée où l’antisémitisme se répand dans toute la société et lors de laquelle il est fait prisonnier par les Russes.
Le roman La Crypte Des Capucins, de Joseph Roth, rapporte de façon radiante le renversement entre deux époques radicalement distinctes, au reste il révèle la nostalgie de l’auteur concernant la culture viennoise. Dès lors, le livre représente un témoignage remarquable d’une période historique, le début du XXe siècle, qui se distingue par plusieurs événements dont la disparition dramatique de l’empereur François-Ferdinand d’Autriche (enterré dans la Crypte des Capucins, à Vienne, en Autriche).
L’auteur ne s’avère pas qu’un écrivain dont l’oeuvre est tout entières tournée vers l’exploration romanesque de l’espace géographique. Il dit la désagrégation de l’Empire habsbourgeois qui représentait un repère essentiel pour lui. Par suite, il parcourt l’Europe, en 1925, dans le dessein de dénoncer la multiplication des frontières au surplus l’existence des Juifs.
“Je n’aime guère les animaux et pas du tout les cabots. J’ai cru toute ma vie qu’ils enlèvent aux humains une part de l’affection qui leur revient, et ma façon de voir me paraissait singulièrement justifiée depuis que j’avais appris par hasard que les tenants du IIIe Reich ont un amour tout spécial pour ces grands chiens-loups employés en Allemagne comme chiens de bergers. « Pauvres troupeaux : », songeais-je.”