Jean Racine _ Iphigénie
NOTE :
Agamemnon souhaite de ses vœux que le vent se lève afin d’atteindre la Grèce et d’être victorieux de ses ennemis. Néanmoins, l’oracle Calchas lui révèle que les Dieux l’ont entendu et qu’il doit dès lors les remercier en sacrifiant sur l’autel sa fille Iphigénie. Finalement, le roi recherche un artifice afin de modifier le funeste dessein d’Iphigénie, c’est-à-dire de faire en sorte qu’elle ne mette pas le pied dans l’Aulide.
Une attitude qui risque d’engendrer la frustration puis l’engeance du peuple grec. En réalité, les manœuvres paternelles marchent presque puisque Iphigénie fuit son aimé, Achille, pourtant venu en Grèce dans la perspective de la rejoindre, mais le domestique d’Agamemnon dévoile les intentions de ce dernier aux principaux concernés qui doivent conséquemment tout faire dans l’intention de soustraire Iphigénie des mains de l’oracle.
Des personnages réputés de la mythologie grecque sont mis en exergue dans la pièce de théâtre Iphigénie, de Jean Racine, qui n’est rien d’autre qu’une tragédie pour dénoncer les corollaires péjoratifs d’un orgueil ayant enflé à l’excès. Par ailleurs, elle révèle la rivalité néfaste de deux femmes à propos d’un homme qu’elles aiment dans la démesure.
Selon les Modernes, Jean Racine se serait écarté des règles du vraisemblable tant à propos de la motivation des personnages que de la logique interne d’une poignée de scènes. De plus, la pièce possèderait peu de rebondissements aptes à aider la progression de l’action dramatique. Toutefois, l’auteur estime qu’il s’agit-là d’une erreur de lecture, en somme qu’ils ne savent pas lire.
« AGAMEMNON.
Oui, c’est Agamemnon, c’est ton roi qui t’éveille.
Viens, reconnais la voix qui frappe ton oreille. »