Jean-Luc Déjean _ Le Premier Chien
NOTE :

Après avoir été précipité d’une falaise par les ennemis de son père, Asak s’avère livré à lui-même au sein d’une nature qui surabonde de menaces. Son appartenance au peuple des Hudi fait qu’il sait l’art de la survie, parer le prédéterminé, d’autre part distribuer les devoirs de la journée. Nonobstant ces notions, la faune affamée a la force de nuire à un enfant ainsi esseulé dans une forêt aux dimensions étendues. Les rites et la rencontre avec un chien le réconfortent à satiété et l’encouragent à retrouver les siens.
Le roman Le Premier Chien, de Jean-Luc Déjean, ne ravit en rien dans la mesure où tous les éléments semblent réunis pour être soporifiques. En effet, l’auteur n’a attribué que peu ou prou d’émotions au personnage principal alors que icelui vit des événements éprouvants, tels que le trépas de son père ou l’appréhension d’être attrapé par ceux qui ont tenté de le tuer, puis il ne paraît pas crédible, car il ressort en permanence sain et sauf de ses confrontations avec des animaux sauvages, au reste il assouvit ses besoins primaires sans peiner. Au sujet de la forme du livre, le style est peu affriolant avec son accumulation de sentences faites d’une suite de mots d’une indigence indigeste.
SOURCE :
Le Premier Chien, DEJEAN Jean-Luc
EDITIONS LIVRE DE POCHE JEUNESSE, 12.64 euros