Barbara Stiegler _ Il Faut S'Adapter : Sur Un Nouvel Impératif Politique
NOTE :
Dans les années 1910, le courant philosophique contemporain dit évolutionniste assure qu’il s’avère cardinal de partir de la nature humaine dans la perspective de régénérer la politique.
Walter Lippmann corrobore conséquemment le concept en énonçant que le maître-mot de la politique doit être de civiliser les impulsions, puisque tous les processus évolutifs paraissent imprévisibles et irrépressibles, et ce, au moyen d’une méthode scientifique ; c’est-à-dire qu’il faut organiser en outre planifier les sociétés industrielles en fonction d’une forme démocratique nouvelle qui s’oppose à l’omnipotence des citoyens et qui intègre l’environnement mondialisé.
En 1914, Graham Wallas énonce quant à lui que la reconstitution de la politique doit se reposer sur l’intelligence humaine, au reste sur l’idée d’adaptation ; il faut de la sorte éduquer les hommes afin qu’ils s’ajustent à leur environnement ou qu’ils conforment leur environnement à leur constitution. Par suite, cela signifie de parfaire les interactions démocratiques en promouvant les processus coopératifs comme les syndicats.
L’essai Il Faut S’Adapter : Sur Un Nouvel Impératif Politique, de Barbara Stiegler, agrémente les postulats à propos de la notion de flexibilité avec perspicacité, face aux modalités d’expression de l’époque moderne, à l’aide d’une analyse pénétrante de plusieurs théories philosophiques. De la sorte, le livre réduit le principe pathologique de retard à sa plus simple expression pour qu’on l’assimile aisément.
SOURCE :
Il Faut S’Adapter : Sur Un Nouvel Impératif Politique, STIEGLER Barbara
EDITIONS GALLIMARD