Arthur Schopenhauer _ La Lecture Et Les Livres : Parerga Et Paralipomena
NOTE :
Il s’avère que la lecture nous soulage de nos propres pensées attendu qu’une personne avant nous, en l’occurrence l’auteur, a déjà pensé. Toutefois, on perd la faculté de penser par soi-même si l’on a des passe-temps exclusifs de toute réflexion et si l’on lit de mauvais livres comme le fait la populace de l’humanité. Au surplus, le pauvre n’a pas le temps de lire parce qu’il se préoccupe plutôt de son travail tandis que le riche approfondit son ignorance lorsqu’il n’accorde pas sa richesse à ce qui a de la valeur intellectuelle.
L’essai La Lecture Et Les Livres, d’Arthur Schopenhauer, met en exergue à la fois ce qui relève de la quintessence de l’esprit et ce qui regarde la faillit de l’esprit scientifique. A l’aide de traits d’humour et d’un savoir assuré, l’auteur démontre que la lecture des classiques anciens permet d’accéder à la sagesse et à une meilleur appréhension de l’environnement dans lequel on évolue.
« Quand nous lisons, un autre pense pour nous ; nous répétons simplement son processus mental. C’est de la même manière que l’enfant qui apprend à écrire suit avec la plume les traits indiqués au crayon par le maître. Donc, quand nous lisons, le travail de la pensée nous est épargné pour la plus grande partie. De là notre soulagement sensible, quand, après avoir été occupés par nos propres pensées, nous passons à la lecture. »
Il s’avère que Arthur Schopenhauer s’est inspiré de l’Advaita Vedanta. De fait, sa métaphysique du soi au surplus du monde semble singulière en ce sens qu’elle propose une image idéaliste de l’univers ; de manière plus spécifique, il se sert du concept de la volonté pour expliquer ce dernier, de surcroît de l’idée d’une réalité unique qui transcende la possibilité de la pluralité des différents soi(s).