Alberto Moravia _ Une Certaine Idée De L’Inde
NOTE :
Avant tout, l’Inde s’avère un pays qui se saisit par les sensations ; c’est-à-dire que les cinq sens sont sollicités dans la perspective d’appréhender le pays. L’analogie peut être la perception de la présence de quelqu’un que l’on ne peut pas apercevoir, mais qui est pourtant là. De plus, l’Inde semble certes immense, cependant dont les dimensions sont quelque peu monotones et qui produit un sentiment d’expectative épuisée.
Au demeurant, l’Inde se démarque par son aspect populeux notoire, notamment à Calcutta dans laquelle des millions d’échoppes de rue s’entassent et qui le soir devient un dortoir où des personnes en nombre dorment à même le sol. De fait, il est fractionné en castes, soit en groupes ataviques (les castes sont associées à un métier), endogame (le mariage s’établit dans une même caste), au surplus structuré (chacun doit accomplir une tâche qui convient à son rang).
Ainsi, l’aumône paraît pareille à la main qui se tend pour attraper un fruit sur un arbre qui n’appartient à personne. Nonobstant ce postulat, l’Inde a du pouvoir, même si elle porte l’empreinte d’une conception colonialiste, puisque il est un État de la religion historiquement définie avec un auteur, subséquemment un approfondissement, d’autre part un passé, un présent et un avenir ; par suite, il a une situation existentielle.
Le livre Une Certaine Idée De L’Inde, d’Alberto Moravia, met en avant de manière intéressante un voyage de l’écrivain en Asie, avec Pier Paolo Pasolini, en 1961. Il y fait part de ses impressions intimes en prenant appui sur la poésie et en alternant avec une posture plus objective. Ensuite, il s’agit d’une œuvre qui escompte éminemment améliorer les contours de la culture européenne.